Un partenaire majeur de la recherche européenne

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Impliqué dans les programmes collaboratifs européens dès l’origine, Thales a tissé des liens de confiance avec ses partenaires européens qui en font aujourd’hui un acteur incontournable de la recherche communautaire. Que ce soit dans les programmes d’innovation du civil ou dans le cadre de la défense.

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Thales a su s’imposer comme l’un des principaux partenaires des programmes de recherche européens. Ce lien de confiance a commencé à se tisser très tôt : dès le lancement en 1984 par l’Union européenne du premier programme-cadre pour la recherche et le développement technologique (PCRD), Thales (sous le nom, à l’époque, de Thomson-CSF) collabore ainsi activement à des travaux communs, dans les domaines notamment de la microélectronique et des systèmes d’information. A commencer par les différents programmes Esprit (European Strategic Programme for Research and Development in Information Technology) qui ont joué un rôle clé dans la remise à niveau technologique de l’industrie européenne face aux Etats-Unis ou à la Chine. Des collaborations qui se poursuivront et s’intensifieront au fil des différents programmes de financement (ou FP, pour Framework Programme), dans des secteurs variés: aéronautique, télécommunications, optroniques,...

La participation de Thales depuis un demi-siècle à des projets portés par les programmes-cadres successifs a permis à notre groupe d’acquérir une expérience, une légitimité et une connaissance des différents interlocuteurs (…) qui font que nous sommes aujourd’hui un acteur-clé de la recherche et innovation communautaire européenne

Sophie Muller - Directrice des études R&T collaboratives

« La participation de Thales depuis un demi-siècle à des projets portés par les programme-cadres successifs (rebaptisés entre-temps PCRI, pour programme-cadre de recherche et innovation, ndlr) a permis à notre groupe d’acquérir une expérience, une légitimité et une connaissance des différents interlocuteurs institutionnels, industriels, et académiques, qui font que nous sommes aujourd’hui un acteur-clé de la recherche et innovation communautaire européenne », confirme Sophie Muller, directrice des études R&T collaboratives.

Dans le cadre du dernier programme-cadre (FP9), intitulé Horizon Europe et doté d’un budget de 95,5 milliards d’euros pour la période 2021-2027, ainsi que dans celui du Digital Europe Programme (une autre initiative portée par la Commission européenne ayant pour objectif le déploiement des moyens destinés à la transition numérique en Europe), Thales est impliqué, à date, sur plus de 150 projets, dont près de la moitié concerne le numérique et la transformation digitale (Intelligence artificielle, cloud, technologies quantiques, connectivité…) « En la matière, la cybersécurité est l’un de nos principaux domaines d’expertise, avec un taux de réussite particulièrement satisfaisant des projets que nous portons », précise Sophie Muller. A commencer par le projet de portefeuille d’identité numérique, POTENTIAL, dans lequel le savoir-faire de Thales s’est révélé incontournable.

Dans le secteur de la défense, Thales s’est retrouvé impliqué bien avant la création du FED (fonds européen de défense) dans des programmes intergouvernementaux européens d’envergure : développement de systèmes de surveillance, de communication, de défense aérienne ou navale, implication dans des projets de cybersécurité et de technologies critiques portés par l’Agence européenne de défense, participation à des consortiums d’industriels européens dans le cadre de l’OTAN. 

L’annonce en 2017 par la Commission européenne de sa volonté de mettre en place un fonds destiné à soutenir financièrement des projets de R&D de défense communautaires, a conduit Thales à renforcer encore son rôle de premier ordre joué en la matière. Le Groupe est ainsi impliqué dans les deux programmes précurseurs du FED au travers de 6 projets PADR (Preparatory Action on Defence Research) dont 3 comme coordinateur et 16 projets EDIDP (European Defense Industry Development Programme), dont 2 en tant que coordinateur. 

Les résultats des premiers projets confirment l’utilité du FED pour renforcer l’interopérabilité entre les systèmes européens, soutenir le développement de nouveaux produits et découvrir de nouveaux partenaires.

Pierre Schanne - directeur des études amont Défense

Puis, une fois la création effective du Fonds européen de défense (7,3 milliards d’euros de dotation pour la période 2021-2027), Thales a participé, sur les trois premières années, à 61 projets, dont 12 en tant que coordinateur européen, dans des champs d’expertise allant des technologies (tels que les capteurs quantiques) aux systèmes de défense. Les derniers programmes dont Thales assure la coordination concernent ainsi la mise en réseau de capteurs pour la défense aérienne et anti-missiles européenne (projet EISNET), l’utilisation de plateformes non-habitées pour la lutte sous-marine (projet SEACURE), et les technologies innovantes pour les chars de combat (projet FMBTech). “En termes de nombre de participations, Thales est aujourd’hui le premier acteur du FED en Europe. Les résultats des premiers projets confirment l’utilité du FED pour renforcer l’interopérabilité entre les systèmes européens, soutenir le développement de nouveaux produits et découvrir de nouveaux partenaires”, confirme Pierre Schanne, directeur des études amont Défense.