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« Pourquoi rejoindre Thales ? » 10 étudiants posent la question à Clément de Villepin

« Et vous, qu’est-ce que vous aimeriez demander au DRH Groupe de Thales ? » Voilà l’exercice que nous avons proposé à un groupe de jeunes diplômés qui envisagent de postuler. Quête de sens, rémunérations, diversité… Clément de Villepin s’est prêté au jeu, sans éluder les questions difficiles.

Jeremy : j’ai reçu une proposition pour aller travailler chez un GAFAM. Comment pourriez-vous me convaincre de choisir plutôt Thales ? 

Clément de Villepin :

Je comprends votre dilemme. Dans les deux cas vous rejoindrez une entreprise de technologies de haut niveau, avec une dimension mondiale. Vous ferez aussi l’expérience d’une organisation du travail agile, très digitale. Et dans les deux cas vous aurez l’occasion de côtoyer des experts qui sont parmi les meilleurs au monde dans leurs domaines. 

Pour comprendre Thales, il est nécessaire de comprendre nos métiers et plusieurs décennies d’innovation qui nous précèdent. Les ingénieurs et chercheurs du Groupe travaillent sur des sujets dits « sensibles pour la société » : la mobilité aérienne, le spatial, la sécurité des états, des territoires et des villes ; aujourd’hui la sécurité du monde virtuel, la protection des données ou encore la lutte contre le réchauffement climatique. Autant d’enjeux qui ont toujours demandé que nous nous posions la question de l’impact de nos technologies et du sens de nos activités. 

Chez Thales, les collaborateurs s’interrogent constamment sur l’impact de ce qu’ils font, sur ce qu’ils apportent à la société, à l’environnement et à la vie quotidienne de millions de citoyens. C’est dans notre ADN depuis toujours parce que, depuis toujours, nous développons des systèmes qui influencent la marche du monde. 

Lorsque ce que l’on fait a un impact direct sur la souveraineté des nations, sur l’inclusion par le numérique, sur l’exploration spatiale, sur les communications, sur la mobilité, la sécurité des personnes et de leurs données… on est obligé de se poser des questions, d’être attentif au respect de certaines valeurs éthiques. C’est quelque chose qui nous différencie profondément. 

Par ailleurs, et c’est probablement lié au premier point, notre culture d’entreprise porte une attention particulière à l’équilibre durable de nos collaborateurs au service de leur réussite. 

Enfin, et c’est là encore lié à nos métiers, nous avons, à travers la grande diversité de nos activités, la possibilité d’offrir à nos équipes l’opportunité de travailler sur des projets variés et qui s’inscrivent sur le long terme. 

Nos ingénieurs travaillent sur des sujets qui ont toujours demandé que nous nous posions la question de l’impact de nos technologies

Gabriel : en revanche on sera mieux payé chez un GAFAM ? 

Clément de Villepin : 
La question de la rémunération est un élément essentiel en termes d’attractivité. Notre ambition est d’être compétitif en nous positionnant, bien sûr, de manière suffisamment attractive pour attirer les talents. Chez Thales nous proposons surtout autre chose : des projets, un haut niveau scientifique et technique, des carrières passionnantes, du sens…. Et on a très envie que ceux qui nous rejoignent le fassent au moins autant pour ces raisons que pour la rémunération. C’est ce qui fera qu’ils s’épanouiront dans l’entreprise sur la longue durée. 

Karima : Je me demande si les carrières chez Thales ne sont pas un peu linéaires, et si on ne fait pas toujours un peu la même chose ?

Clément de Villepin : 
S’il y a une chose dont j’aimerais vraiment vous convaincre, c’est que vous pouvez facilement passer une vie entière en travaillant chez Thales sans vous ennuyer un seul jour. 

D’abord parce que nous avons un portefeuille d’activité extrêmement varié. Vous pourrez passer de l’aéronautique à la défense au spatial, à la sécurité numérique ... Et nous cherchons à faciliter à tous nos collaborateurs le passage d’un univers à l’autre car nous sommes convaincus que la mobilité et les parcours que nous proposons favorisent la diversité et donc, en définitive, bénéficient à la fois à l’ensemble des collaborateurs et au Groupe.  

Nous avons, d’ailleurs, plusieurs dispositifs RH pour encourager la mobilité qu’elle soit géographique, fonctionnelle ou opérationnelle. Par exemple, nous avons un cycle d’entretien de développement annuel qui a permis, cette année, à plus de 70 000 collaborateurs d’échanger avec leur manager sur leurs aptitudes acquises et aspirations futures afin de définir ensemble des actions de développement comme de la formation ou des évolutions professionnelles. 

Enfin, chez Thales, nous favorisons un univers apprenant : vous permettre de découvrir des façons de travailler, enrichir vos compétences par la formation ou encore le fait de travailler avec des communautés d’experts de renommée mondiale dans des environnements complètement différents. 

Louise : vous dites dans votre communication que vous donnez la priorité à « l’intelligence humaine ». Qu’est-ce que cela signifie ?

Clément de Villepin :
Cette expression résume notre conviction que c’est toujours en mettant l’humain au cœur de notre démarche que l’on peut accomplir de grandes choses. En effet, ce sont des femmes et des hommes qui, grâce à leur « intelligence humaine », permettent à Thales de développer les innovations qui font notre renommée. Ils sont notre plus grande richesse. 

Or, si nos ingénieurs et nos chercheurs parviennent à mettre au point des technologies parmi les plus avancées au monde, c’est notamment parce qu’ils s'épanouissent chez Thales. Ils ont des missions passionnantes, un bon équilibre de vie et des échanges stimulants avec des collègues du monde entier. Ainsi, prioriser « l’intelligence humaine », c’est pour Thales, l’ambition d’offrir la meilleure « expérience collaborateur » possible : assurer leur développement, faciliter leur équilibre vie professionnelle/vie personnelle ou encore élargir leurs perspectives. 

Enfin, sur le plan éthique, « l’intelligence humaine », c’est aussi un rappel que, pour nous, la technique ne doit pas se substituer aux femmes et des hommes qui l’utilisent. C’est ce que nous avons exprimé très fortement dans notre charte éthique du numérique par exemple, où nous nous sommes engagés à ce que nos systèmes d’intelligence artificielle soient conçus pour faciliter la décision humaine, pas pour la remplacer.

Antoine : Je veux avoir une vie de famille, pratiquer mon sport, mener des projets personnels. Que fait Thales pour l'équilibre vie pro / vie perso ?

Clément de Villepin : 
Eh bien figurez-vous que moi aussi ! Etant DRH d’un grand groupe, j’ai, moi aussi, besoin de passer du temps avec mes enfants, de lire, d’aller voir des expos... C’est dans l’intérêt du Groupe de veiller à cet équilibre entre vie pro et vie perso, tout simplement parce que c’est ce qui nous permet d’être plus efficaces et de nous épanouir dans la durée dans un métier.

Il n’est pas du tout dans l’intérêt de Thales, ni dans nos usages, de ne pas respecter cet équilibre.

Jian : A-t-on l'opportunité de travailler facilement à l'international ?

Clément de Villepin : 
Absolument. Thales est une entreprise internationale présente dans 68 pays et qui fait plus de 70% de chiffre d’affaire hors de France. En rejoignant Thales, on est rapidement amené à interagir avec des collègues dans plusieurs pays du monde. Je dirais même qu’être apte à collaborer dans un contexte multiculturel est indispensable pour travailler chez nous. Et puis, dans un groupe international comme le nôtre il y a bien sûr des opportunités de mobilité géographique. Que ce soit pour une période courte ou pour plusieurs années.

Rebecca : Je ne suis pas sûre de vouloir rejoindre une entreprise qui a des activités liées à la défense. Ça ne vous gêne pas vous ? 

Clément de Villepin : 
Je respecte bien sûr ceux qui font le choix de dire non à la défense. Chez Thales, nous sommes convaincus que concevoir des équipements et des solutions pour les armées c’est contribuer à un développement plus durable des sociétés. La guerre en Ukraine nous l’a encore rappelé : nos démocraties ont besoin d’être protégées. Il ne peut y avoir de paix durable sans stabilité, donc sans moyen de se défendre… 

Cela dit, une large part de nos activités relève du domaine civil (cybersécurité, aéronautique, spatial, identité numérique…) et nous sommes heureux d’accueillir toutes les sensibilités. C’est une richesse pour un groupe comme le nôtre de réunir des opinions diverses, c’est ce qui alimente le débat en interne et cela nous permet de continuer à nous poser des questions.

Joshua : Que fait Thales vis-à-vis du changement climatique ?

Clément de Villepin : 
Chez Thales, nous mettons notre savoir-faire au service de la construction d’un monde plus sûr, plus vert et plus inclusif. C’est le moteur de notre action, le sens que nous donnons à nos activités. En matière de lutte contre les changements climatiques, cela se transcrit essentiellement de deux manières. 

Tout d’abord, nous savons que la science et la technologie vont constituer une partie de la réponse à apporter au changement climatique. Thales est une entreprise dont le niveau scientifique est parmi les meilleurs sur la planète. Il est de notre responsabilité d’innover au service d’un monde plus durable. C’est pourquoi nous avons choisi d’accélérer notre stratégie de développement dans les « clean tech ». Le magazine Nature nous a d’ailleurs classé parmi les 30 groupes ayant la recherche la plus avancée au monde.

En entrant chez nous, vous aurez les moyens de contribuer à construire des systèmes plus sobres en énergie. Peut-être que vous aurez l’occasion de collaborer à la conception de satellites qui permettent de mieux comprendre les phénomènes environnementaux, ou de participer à la mise en œuvre de démarches d’écoconception. 

Ensuite, nous portons une attention particulière à nos propres émissions de CO2. Nous nous sommes ainsi fixé comme objectif d’atteindre le « zéro émission nette » dès 2040. 

Si vous êtes très concerné par cette cause et si vous avez envie de faire bouger les choses, nous serons ravis de vous accueillir chez Thales. D’autant plus que l’enjeu environnemental constitue l’un des trois grands axes de notre politique RSE, avec la sécurité et l’inclusion.

Adriana : Que faites-vous concrètement pour favoriser la diversité au sein du groupe ?

Clément de Villepin : 
Nous sommes intimement convaincus qu’il est vital pour nous d’accueillir des profils variés. La diversité nous permet d’accroître notre créativité et notre capacité d’innover grâce à la pluralité d’opinions et de points de vue qu’elle engendre. Or c’est ainsi que nous saurons le mieux répondre aux attentes de nos clients. In fine, la diversité est un gage de performance à la fois pour Thales et pour ses clients. 

Qu’il s’agisse d’égalité des chances, de parité hommes-femmes, de personnes LGBT+ ou encore en situation de handicap, nous avons des politiques RH proactives afin de diversifier notre recrutement. Il nous reste bien sûr un long chemin à parcourir, mais nous sommes déterminés.

Si je prends l’exemple du handicap en France, nous avons un référent formé et certifié sur chaque site pour accompagner les collaborateurs concernés qui représentent plus de 6% de nos effectifs. Cela fait de Thales une des entreprises les plus avancées en Europe sur le sujet. 

Alexandre : et si vous deviez résumer en trois mots clés une carrière chez Thales ?

Clément de Villepin : 
Passion pour la technologie, collectif, et sens.

 

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