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Pour un futur bas-carbone

Programme chargé pour la planète : alors que se tiendra, du 2 au 13 décembre à Madrid, la COP 25, on célèbrera, le 8 décembre, la Journée internationale du climat. Au-delà des engagements et des intentions, institutions, industriels et citoyens ont maintenant conscience de la nécessité d’agir vite pour lutter contre le dérèglement climatique. Thales, pour sa part, accélère le tempo de sa démarche environnementale en lançant un plan d’actions pour un futur bas-carbone.

L’année 2019 est en passe de devenir l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées ; elle a également connu une mobilisation mondiale sans précédent en faveur de la lutte contre le changement climatique. La jeunesse, en particulier, s’est mobilisée, notamment au travers des « Marches pour le Climat » qui se sont déroulées dans plus de 2 000 villes dans 120 pays.

En dépit des réticences, pour ne pas dire du recul, de certains Etats, experts climatiques, ONG et organismes officiels ont uni leurs efforts pour accélérer la prise de conscience et inviter la communauté internationale à agir concrètement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. 
Depuis l’Accord de Paris conclu en 2015 lors de la conférence de Paris sur le climat (COP21), un nombre croissant d’acteurs publics et privés s’inscrivent dans une démarche environnementale proactive afin de maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C d’ici à 2100. Ces acteurs développent des stratégies bas-carbone propres à leurs domaines d’activité mais visant toutes à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Nombre d’entre eux intègrent désormais la lutte contre le changement climatique dans leur stratégie pour assurer un développement durable tout en répondant aux défis environnementaux. Les actions engagées sont de nature diverse, portant notamment sur l’efficacité énergétique, la mobilité verte, l’amélioration des infrastructures et des interconnections, l’économie circulaire, etc. 

Le numérique « énergivore »

L’un des défis majeurs à relever, que l’opinion publique commence tout juste à identifier, concerne la sobriété numérique. Comment concilier l’explosion des technologies numériques et l’impératif environnemental ? Les chiffres sont pourtant là : le numérique consomme d’ores et déjà 10 % de l’électricité mondiale, et si rien ne change, les besoins en énergie requise par le numérique devraient dépasser la production énergétique mondiale en 2040.
Les prochaines années seront déterminantes : aux utilisateurs de faire preuve de plus de responsabilité dans leur usage du numérique (rappelons qu’en l’espace de deux ans, nous créons davantage de données que depuis la naissance de l’humanité mais combien sont vraiment utiles ?) ; aux acteurs de la high tech d’inventer des solutions, produits et systèmes à faible impact environnemental, grâce à l’investissement dans des technologies réalistes qui s’alignent sur les perspectives de développement, la création de valeur ainsi que les bénéfices environnementaux. 

Empreinte carbone : action immédiate

Cela fait maintenant plus de quinze ans que Thales est mobilisé pour réduire son empreinte environnementale. Les initiatives prises depuis 2008 ont déjà permis une baisse de 30 % de l’empreinte carbone de ses activités. 
Preuve supplémentaire de l’engagement du Groupe, Patrice Caine signait dès 2015 les « propositions des entreprises pour la COP 21 de Paris » avec 58 autres PDG de grands groupes français. Une dynamique confirmée en 2017avec l’adhésion du Groupe au « French Business Climate Pledge », et renouvelée en 2019. Ces engagements se sont traduits par des plans d’actions permettant de réduire l’intensité carbone de 16 % et la consommation d’énergie de 11 % sur la période 2015-2018. 

Aujourd'hui, le Groupe décide de franchir une étape supplémentaire en adoptant une stratégie et en lançant un plan d’action immédiat pour un futur bas-carbone.

Thales s’engage ainsi à réduire de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre directes d’ici à 2030 par le biais de ses opérations internes et de la mobilité des personnels et à réduire de 15 % ses émissions indirectes, toujours d’ici à 2030, en agissant avec ses fournisseurs au niveau des achats et avec ses clients pour l’utilisation de ses solutions et équipements pendant leur durée de vie (voir le texte complet de la stratégie bas-carbone de Thales).

Des objectifs et une stratégie cohérents

Les objectifs de réduction de l’impact carbone de Thales sont alignés avec la trajectoire 2°C de l’Accord de Paris. Ils ont été déterminés en valeur absolue, c’est-à-dire en prenant en compte les perspectives de croissance du Groupe. 
Les plans d’actions ont été élaborés en collaboration avec différents groupes de travail pluridisciplinaires afin d’engager dès à présent une dynamique forte impliquant les collaborateurs ainsi que ses clients et fournisseurs.

Proposer à nos clients des fonctions et des services innovants et éco-responsables permettant de réduire leurs propres émissions de gaz à effet de serre. Thales est également très actif dans le développement de solutions et services contribuant à la réduction de l’empreinte carbone de l’industrie et de la société, en particulier dans les secteurs du transport et du numérique. 
Du pilotage à la gestion du trafic aérien, Thales développe depuis plus de trente ans des fonctionnalités qui permettent d’améliorer les performances, tout en diminuant l’impact pendant les phases de vol. 
Ainsi, les aides à la navigation optimisent les trajectoires de vol ainsi que les phases de décollage et d’atterrissage et les systèmes de gestion du trafic aérien permettent un trafic plus fluide avec moins d’attente au-dessus des aéroports.

La méthodologie SBT
Les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre du Groupe ont été déterminés en suivant la méthodologie SBTi (Science Based Targets Initiative). Cette démarche volontaire permet de déterminer des objectifs cohérents avec les scénarios climatiques 2°C par rapport à l’ère préindustrielle tels que définis par l’Accord de Paris signé lors de la COP21 en 2015.

 

Par ailleurs, dans un contexte d’urbanisation croissante, créer les conditions d’une mobilité durable à l’intérieur des villes, comme entre les villes, est un des leviers les plus efficaces pour lutter contre les émissions de CO2. Thales fournit aux opérateurs des systèmes permettant de simplifier l’accès aux transports grâce à l’interconnexion, de fluidifier le trafic, de réduire la consommation et d’accroître la capacité du réseau en diminuant les temps de trajet.

 
Enfin, Thales s’est engagé à déployer une stratégie numérique et de développement d’un monde digital sobre en énergie. Les équipes du Groupe explorent de nouvelles pistes pour réduire au maximum la consommation énergétique de l’intelligence artificielle basée sur des données. 
Le Groupe soutient des axes de recherche révolutionnaires qui consistent, notamment, à repenser entièrement l’architecture machine pour décupler les capacités de stockage et de traitement des données tout en réduisant considérablement le besoin en énergie, en prenant exemple sur le fonctionnement du cerveau humain par le biais des nano-neurones artificiels. 

Cette politique pour un futur bas-carbone et les plans d’action associés engagent l’ensemble des collaboratrices et des collaborateurs du Groupe qui ont un rôle à jouer au quotidien pour accompagner Thales dans ses efforts de lutte contre le dérèglement climatique.