Sécuriser les grands évènements à l’ère du numérique : un challenge technologique et humain
Comment gérer la sécurité de millions de personnes attendues pour un pèlerinage ou une manifestation sportive de portée mondiale ? C’est pour les organisateurs et les villes d’accueil de grandes manifestations un défi permanent face aux risques potentiels : attentats, foules en panique, congestion des transports… Le numérique apporte des solutions, en particulier la nouvelle plateforme digitale de Thales qui fédère les technologies au service de la sécurité des espaces publics et des citoyens.
Risques physiques et cybermenaces
Les menaces qui peuvent perturber le déroulement d’un grand événement international se multiplient et se diversifient. Face aux risques d’attentats, de mouvements de foules, de congestion des moyens de transport, de cyberattaques, ou encore d’attaques de drones, les exigences sécuritaires augmentent. Il faut sécuriser les sites et les transports, et accueillir les participants de ces manifestations le plus sereinement possible.
Nous disposons aujourd’hui de la technologie nécessaire pour répondre à ces défis.
Outre la collecte de renseignement en amont des événements, le moyen le plus courant pour prévenir les risques d’attentat reste le contrôle d’accès sur site via des scanners, de la reconnaissance d’identité, des portiques fixes ou des systèmes de détection à la volée qui évitent de ralentir le flux des personnes.
Dans une foule en mouvement, il est également important de réussir à détecter une activité inhabituelle ou des objets suspects afin d’envoyer des équipes d’intervention et d’établir un périmètre de sécurité. Thales répond à cette problématique avec l’intégration cohérente de nombreux types de capteurs physiques (caméras, détecteurs sonores, radars, détecteurs d’intrusion, contrôle d’accès…) et virtuels (cybersondes, analyse réseaux sociaux, applications citoyennes…).
Ces capteurs permettent de récolter, d’agréger et d’analyser une large gamme d’informations qui font ensuite appel à des technologies de Big Data et d’intelligence artificielle (video analytics, correlation d’événements, prédiction…), pour établir une vue d’ensemble de la situation à chaque instant et aider les opérateurs de sécurité à prendre les décisions les plus adaptées. L’analyse des réseaux sociaux permet par exemple d’anticiper et de déjouer bien des menaces. Inversement, la « toile » peut servir à la fois à l’information des populations et à la remontée d’alertes citoyennes.
Grâce à ces capteurs déployés sur les sites sensibles et à leur exploitation sophistiquée, les autorités de la ville peuvent également réguler les flux de population et le trafic avec la remontée de données en temps réel sur l’état de la circulation.
Enfin, les nouvelles technologies permettent de contrer les attaques de drones, menaces émergentes pour les organisateurs d’évènements. Quelle que soit leur taille, ils sont détectés par des capteurs sophistiqués (radars, caméras, moyens de détection électromagnétiques…) et leur neutralisation est assurée par des solutions de brouillage électromagnétique, sans risques pour la population.
Une nouvelle plateforme numérique pour optimiser et renforcer les capacités des opérateurs de sécurité
La plateforme numérique de sécurité que Thales dévoile à l’occasion de Milipol a pour but de fédérer ces différentes technologies au sein d’une architecture cloud (privé/public/hybride) ouverte aux applications tierces. En fournissant cette solution, Thales garantit la supervision d’un site ou d’un événement, et permet aux forces de l’ordre de collecter, vérifier et valider un grand nombre de données en un temps record avant de décider et d’intervenir.
Cette plateforme se structure en trois niveaux.
Au niveau bas, on trouve un vaste ensemble de capteurs classiques, sophistiqués et virtuels. Ces équipements jouent un rôle essentiel dans la remontée d’information.
En premier lieu, les capteurs classiques comme les caméras vidéo, les contrôles d’accès physiques, les détecteurs d’intrusion , les détecteurs d’armes et d’objets métalliques, … Ensuite, les capteurs sophistiqués comme les radars, les caméras thermiques, les sonars, les détecteurs de drones, les senseurs NRBC, les ballons d’observation ou les systèmes d’interception de communications.
Enfin, les capteurs virtuels telles que les sondes de cybersécurité pour prévenir les risques de cyberattaques ou les applications citoyennes et les outils d’analyse des réseaux sociaux pour générer des alertes anticipées.
Ces différents capteurs alimentent au niveau intermédiaire un ‘’data lake’’ sécurisé sur lequel de nombreux traitements automatiques de toutes natures vont être effectués pour automatiser la détection d’événements et limiter le taux de fausses alarmes (data analytics, corrélation d’événements, prédiction, …).
Ce niveau intermédiaire de traitement nourrit le niveau le plus élevé qui a pour but de faciliter le travail des opérateurs au travers de 3 fonctions principales : aide à la décision, présentation et tenue de situation, et aide à l’intervention.
Le but final de cette plateforme numérique de sécurité est d’offrir un véritable cockpit automatisé de la sécurité des sites sensibles ou des grands événements et d’améliorer l’efficacité des forces de sécurité au travers de nouveaux centres de contrôle et de commandement entièrement numériques.
« Avec sa nouvelle plateforme numérique de sécurité, Thales fédère un ensemble de technologies en plaçant l’humain au cœur de la décision, afin de gérer rapidement et efficacement tous types de données, de situations, et d’interventions. En temps réel, 24h/24 et 7 jours sur 7 ! »