Avant de crier au loup, observons-le !
Voici une belle histoire où il est question de Loups et de caméras SOPHIE ou comment un équipement de qualité militaire peut relever un certain nombre de défis scientifiques et environnementaux.
Respecté, vénéré ou redouté, le loup occupe une place particulière dans l’imaginaire humain depuis la nuit des temps. Loin des fantasmes et des superstitions, Jean-Marc Landry et sa fondation s’attachent à observer et étudier scientifiquement le comportement de ces canidés grâce à des caméras thermiques portables qui permettent de voir la nuit comme en plein jour.
C’est une vraie révolution dans notre connaissance des loups. Avant, on imaginait comme ils se comportaient la nuit en présence de troupeaux ou on se basait sur les récits des bergers. Aujourd’hui, grâce à ces caméras, on sait. On peut enregistrer, étudier leur comportement de manière scientifique "
s’enthousiasme Jean-Marc Landry, le directeur de la fondation éponyme
C’est il y a un peu plus de quatre ans que s’est noué ce partenariat original. Quoi de commun entre la petite fondation suisse et le groupe de haute technologie ? Une passion commune pour la connaissance scientifique.
L’apport de ces caméras Sophie est très important, précise Jean-Marc Landry. La capacité de filmer et de zoomer, de nuit, à plusieurs kilomètres, la stabilité et la légèreté des caméras, la facilité avec laquelle on peut changer les batteries, même avec des gants, ainsi que la qualité de l’image obtenue nous ont permis de réaliser de nombreuses "premières" : voir comment le loup s’y prend pour sauter une clôture, comment il attaque une brebis ou même un veau, observer aussi comment une vache parvient à protéger son petit, et même, quel paradoxe, voir un loup dormir à côté d’un troupeau de moutons, tout cela est pour nous d’un apport inestimable. "
La fondation a pu ainsi tester plusieurs modèles de caméras Sophie depuis le début du partenariat. Elle a pu acquérir une Sophie de première génération et louer une Sophie ZS de troisième génération.
Savoir pour mieux vivre ensemble
Loin des polémiques, l’objectif de la fondation est, en étudiant scientifiquement le comportement des loups, de trouver, avec les éleveurs, les meilleures solutions pour protéger les troupeaux et, par là même, de favoriser la cohabitation entre l’homme et l’animal.
Du côté de Thales aussi, l’expérience est riche d’enseignements.
D’abord, explique Christophe Salomon, directeur général adjoint pour les systèmes terrestres et aériens de Thales, l’équipe de la fondation nous apporte d’intéressants retours d’expérience sur le fonctionnement de nos caméras thermiques dans le cadre d’une utilisation qui n’est pas celle d’origine puisqu’elles sont d’abord conçues pour les militaires. Ensuite, il est fréquent de dire que l’armée se tourne vers les technologies civiles pour améliorer sa capacité opérationnelle. Eh bien, là, c’est l’inverse. Thales a su proposer un équipement militaire pour répondre à des besoins scientifiques et environnementaux. Cette démarche de service qui nécessite une agilité certaine pourrait donc être explorée auprès d’autres acteurs civils dont la mission est parfaitement cohérente avec la responsabilité environnementale de Thales
* Organisme suisse à but non lucratif, la fondation Jean-Marc Landry est reconnue de pure utilité publique. Active sur le plan européen, et plus particulièrement en France et en Suisse, elle travaille à la préservation de la biodiversité, à la conservation d’espèces et de milieux menacés, ainsi qu’à l’amélioration de la coexistence entre les grands prédateurs et les activités humaines, tout particulièrement le loup et le pastoralisme. Pour en savoir plus https://ipra-fjml.com.
Et pour en savoir plus sur la politique environnementale du Groupe, Ecoresponsable ? Oui, mais comment ? | Thales Group