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Aéronefs amis ou ennemis ? Comment identifier ses alliés

Après la détection, l’identification des avions est un enjeu capital sur le théâtre d’opérations pour éviter les tirs fratricides.

Loïc est pilote d’hélicoptère.

Durant son  enfance il aimait voir ces aéronefs voler et s’amusait à les reconnaitre. Ils volaient à portée de ses yeux d’enfant. Il distinguait bien les hélicoptères bleus de la police nationale de ceux jaunes et rouges de la Sécurité Civile. Les hélicoptères des forces armées, il les découvrait le 14 juillet survolant les champs Élysées. Il avait déjà l’intime conviction qu’un jour il serait le maître du ciel … que cela serait sa vocation.

Mais Loïc n’est plus un enfant. Il est aujourd’hui engagé dans les forces terrestres et part en mission tôt ce matin. Il sait qu’à bord de son hélicoptère Cougar, il ne verra pas ses cibles. Désormais armes et missiles antiaériens portent loin, très loin.

Il est cependant confiant. Il sait qu’il peut compter sur les systèmes d’Identification Ami-Ennemi installés à bord de son Cougar. Le concept est simple : un système d’interrogation envoie un signal radio encodé à un avion. Un équipement spécial à bord de l’avion, le répondeur IFF, capte le signal et y répond en s’identifiant comme ami. S’il ne répond pas, l’avion est considéré comme inconnu mais pas forcément hostile, et nécessite d’avoir plus d’informations. Ce n’est pas plus compliqué que cela.

L’appareil interrogateur est souvent associé à une station radar au sol, ou à un radar embarqué sur un navire, avion ou hélicoptère.

Bien sûr, toutes ces communications doivent être sécurisées, c’est pourquoi l’interrogateur et le répondeur utilisent des codes de cryptage. Plusieurs protocoles ont été normalisés pour les transpondeurs aériens.

Ce sont les modes d’interrogation et Il en existe plusieurs : modes A, C et S à usage civil, mode 1 à mode 5 à usage militaire.

Le mode 5 est le tout dernier standard militaire, qui va progressivement s’imposer dans les pays membres de l’OTAN en devenant obligatoire pour les opérations de la coalition OTAN et alliés à partir du 1° Juillet 2020

Fort de son expertise en surveillance aérienne et de sa connaissance approfondie des contextes opérationnels, Thales a mis au point des solutions IFF de bout en bout à haute valeur ajoutée pour répondre aux besoins des forces aériennes, terrestres et navales. A ce titre, les plateformistes les plus exigeants font confiance à Thales et ont déjà intégrés plus de 20 000 unités à bord de 100 plateformes différentes dans le monde. Des équipements légers et compacts tels le TSC 4000, dernier né de la famille sélectionnée pour être installé à bord de nombreux drones.

Ces solutions sont entièrement interopérables avec les modes civils et militaires. Elles sont plus souples et plus modulables, et offrent plus de fonctionnalités que les autres systèmes sur le marché.

Aujourd’hui, éviter les tirs fratricides est un enjeu capital pour Loïc, les forces françaises, les pays membres de l’OTAN et alliés. Grâce à sa famille complète de produits IFF, Thales est fier de sécuriser leurs tirs et d’être présent dans ces moments décisifs.

IFF : comment ça fonctionne :

 

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