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« Travailler pour Thales, c’est faire le choix d’un métier qui a un impact fort dans la vie quotidienne des citoyens »

En 2022, Thales accélère sa politique d’embauche avec pour objectif le recrutement de 11 000 nouveaux collaborateurs. À l’occasion du salon Euronaval, Audrey Attenti et Myriam Chevreuil, responsables Talent Acquisition, dévoilent les opportunités offertes par un groupe qui favorise le développement des compétences et les carrières sur le long terme. Entretien croisé. 

Que diriez-vous à un diplômé qui souhaiterait aujourd’hui intégrer Thales ? 

Myriam Chevreuil (MC) : Qu’il a la promesse de participer à des projets d’une ampleur et d’une ambition extraordinaires : le développement de l’avion vert du futur, la conception des satellites dernière génération ou, pour citer un exemple spécifique au domaine du naval, le programme de lutte contre les mines marines MMCM, qui vise à améliorer les performances de déminage et la sécurité du personnel. Travailler au sein de Thales, c’est évoluer dans un environnement stimulant, au sein d’une entreprise qui non seulement conçoit et développe des produits de très haut niveau, mais qui développe des innovations de rupture pour ses clients, à l’instar des sonars Flash hélitreuillés ou encore du système de bouées Sonoflash, qui permettent de détecter et localiser des sous-marins de plus en plus furtifs. Deux grandes réussites de ces dernières années qui ont installé un peu plus Thales comme un acteur incontournable de la défense et de la sécurité navale.

Audrey Attenti (AA) : Je dirais que lorsqu’on intègre Thales, on fait le choix d’un métier qui a un impact fort dans la vie quotidienne des citoyens. Chacun des 81 000 salariés du groupe participe à sa manière à rendre le monde meilleur et plus sûr, à défendre la souveraineté de son pays, à inventer des solutions pour répondre à l’urgence climatique… 

Quels métiers proposent aujourd’hui le groupe ?

AA : Nous recherchons principalement des ingénieurs logiciels et systèmes, des architectes systèmes et logiciels, des ingénieurs en cybersécurité, des responsables projets… Cette diversité des métiers se retrouve dans la diversité des parcours. Parmi les 9 000 personnes recrutées dans le monde en 2021, vous serez en peine de trouver deux trajectoires totalement similaires. Et je tiens à souligner qu’au sein de Thales, on ne cantonne pas l’évolution d’un salarié à son école d’origine : la diversité est au cœur de nos valeurs. Au sein du groupe, aucun parcours n’est jamais figé. Chaque collaborateur est maître de sa carrière et peut prendre les actions nécessaires pour monter en puissance et accéder notamment à des postes de management ou transverses. 

MC : Depuis longtemps, nous avons noué des relations avec des écoles d’ingénieurs, des écoles de commerce, des universités mais aussi des IUT et des lycées… En lien direct avec le domaine du naval, on peut citer l’Ecole Navale ou l’ENSTA Bretagne avec lesquels nous développons des liens étroits. Le spectre des métiers comme des parcours est effectivement très large : nous ne recherchons pas que des ingénieurs ! Nous avons besoin de techniciens de production et de réparation, d’opérateurs au sein des équipes de production et de réparation, et Thales embauche énormément de Bac+2 ou +3, parfois issus de BTS Systèmes Numériques ou de BUT Génie Electrique et Informatique Industrielle. Pour recruter ses talents, le groupe s’appuie aussi sur les stages et l’apprentissage : 2 500 contrats ont été signés en France en 2021. 

Quelle est la politique de mobilité au sein du groupe ?

MC : Quand on intègre Thales, on n’est jamais cantonné à une « case ». Un ingénieur ou un technicien qui a débuté sa carrière dans le naval peut tout à fait basculer vers un autre domaine comme l’aérospatial ou la cybersécurité. Nos métiers sont transverses, et les collaborateurs sont encouragés à évoluer régulièrement. Sur le site de Brest par exemple, les activités du naval et de l’aéronautique sont colocalisées : on peut passer aisément d’un univers à un autre. Les activités de Thales partagent un socle technologique commun (électronique, logiciel, système) qui favorise la mobilité interne : aujourd’hui 3 000 postes sont ouverts pour les collaborateurs au sein du groupe. 

AA : Il est capital de garder les talents motivés afin de développer la construction de carrières enrichissantes sur le long terme. Au-delà de l’expertise technique, l’envie et la motivation sont des critères clés pour évoluer. J’ai un exemple proche de moi, au sein même de l’équipe de recrutement. C’est une personne qui, bien qu’ayant eu un parcours en RH, a toujours été passionnée d’aéronautique. On lui a récemment donné l’opportunité de basculer dans ce domaine en tant que responsable projets, même si ce n’était pas du tout son métier initial, en bénéficiant d’une formation complète au contact de son manager. 

Le groupe offre-t-il des possibilités d’évolution à l’étranger ? 

AA : Bien sûr. Les recrutements se répartissent sur les 46 sites de Thales en France, localisés dans sept régions (Nouvelle Aquitaine, Ile-de-France, Centre Val-de-Loire, Grand Ouest, Provence-Alpes-Côte-D’azur, Rhône-Alpes et Occitanie), mais aussi dans les 67 autres pays dans lequel le groupe est présent. Le groupe propose également des opportunités à l’international, quelle que soit la typologie de métiers. Je peux citer en exemple, une responsable d’offres techniques qui vient de passer un an et demi sur les sites de Thales Digital Identity and Security de São Paulo et de Saõ Bernardo do Campo, au Brésil, pour travailler sur la sécurité numérique.

Chaque collaborateur suit-il une formation en continu ? 

MC : Oui, notamment à travers notre portail de e-learning qui touche tous les domaines de compétences et des actions de développement qui sont mises en place. C’est aussi un moyen de sensibiliser aux mutations qui impactent l’activité du groupe, notamment celles qui touchent le naval : dronisation, deuxième révolution quantique… 

AA : Dans un environnement professionnel en mutation permanente, Thales a fait le choix de suivre le modèle d’apprentissage dit du « 70-20-10 ». 
Pour se développer, un collaborateur acquiert de nouvelles compétences à hauteur de 70% de son temps par la pratique et l’apprentissage de nouvelles expériences « en faisant » ; 20% en interagissant avec des collègues, son manager, des experts, son réseau professionnel ; et 10% dans le cadre d’un apprentissage formel (formation en présentiel ou en e-learning, certification et formation diplômante) Ce modèle d’apprentissage permet de mettre le collaborateur en posture d’acteur de son développement et favorise un meilleur partage de connaissances au sein des organisations. La complexité des projets nécessite une immersion et un accompagnement permanent de la part des managers et des équipes. Pour évoquer mon cas personnel, je ne connaissais pas tous les rouages de l’ingénierie système. Mais j’ai pu effectuer des visites de plateaux et discuter avec les équipes, j’ai passé de nombreuses heures à écouter… Chaque service a pour habitude d’intégrer régulièrement des collaborateurs en mutation ou des nouveaux embauchés. 

Chaque métier nécessite-t-il des immersions régulières sur le terrain ? 

MC : C’est particulièrement vrai dans le domaine du naval. Très régulièrement, les ingénieurs et techniciens partent durant plusieurs jours sur des navires, afin de tester en mer les produits qu’ils ont développés, comme des nouveaux sonars ou des systèmes de guerre des mines. C’est pour eux le meilleur moyen d’être au plus proche de nos clients et de comprendre plus précisément leurs problématiques comme leurs besoins. 

Un mot de la fin ? 

AA : Dans le domaine du naval comme dans les autres métiers du Groupe, intégrer Thales, c’est s’ouvrir à des possibilités de carrières passionnantes, où l’on peut évoluer sans cesse et dans lesquels on peut voir concrètement l’impact de son travail. C’est aussi la promesse de travailler en équipe dans un environnement stimulant. Alors, rejoignez-nous !