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Aquilon, un vent de modernité sur les communications navales

En moins de dix ans, le système de communications navales Aquilon de Thales a séduit de nombreuses marines nationales à travers le monde. Les raisons d'un tel succès ?

Une architecture IP ouverte, modulaire, évolutive et parfaitement sécurisée qui répond aux enjeux de communication majeurs des forces navales.
 

Une première mondiale

La success story d’Aquilon débute en 2005 avec la frégate multi-mission FREMM que la France a décidé d’équiper d’une solution de communications avancée, basée sur le protocole IP. Elle permettrait non seulement d’offrir à bord des services multimédias et des applications basées sur des technologies web mais aussi de garantir l’interopérabilité avec les autres forces ainsi qu’avec les partenaires civils avec lesquels la marine peut être amenée à collaborer dans le cadre de ses missions.

L’idée est séduisante mais est-elle réalisable ? Tirant parti de son expérience auprès de plus de 40 forces navales dans le monde – dont les US Coast Guards, équipés de ses radios HF - Thales va prouver que oui en développant Aquilon, un système de communications entièrement intégré (FICS : Fully Integrated Communications System) organisé autour d'un réseau local IP sécurisé. Il couvre les communications voix et données extérieures et internes du bâtiment. Aquilon, au travers de son outil de gestion Partner, permet ainsi de constituer les services radio (sélection et paramétrage des antennes, modems, radios, …) et d’en déterminer les droits d’accès utilisateurs.

Ce tout IP à bord (IP at sea) est une première mondiale qui suscite rapidement beaucoup d’intérêt… et un afflux de commandes. Colombie, Brésil, Arabie saoudite, Maroc, Egypte... : Aquilon devient vite l’outil quotidien de nombreuses marines travers le monde, 24/24 y compris à quai. Son niveau de sécurité fait la différence auprès de la Royal Navy britannique qui choisit d’en équiper son nouveau fleuron, le Queen Elizabeth, plus grand bâtiment de guerre réalisé jusqu’ici en Europe et le premier porte-avions voyant le jour au Royaume-Uni depuis 40 ans.
 

Evolutivité et adaptabilité

Aujourd’hui la solution la plus mature sur le marché, Aquilon s’enrichit des retours d’expérience de ses clients. Adaptable à tous les contextes opérationnels et à tous les types de bâtiments, le système est particulièrement apprécié en raison de son évolutivité. La durée de vie moyenne d’un bateau est en effet de 40 ans. Pour qu’il conserve au fil du temps un système de communications à l’état de l’art, il faut pouvoir en modifier l’architecture et ajouter des fonctionnalités tout en maintenant le niveau de sécurité global. C’est dans cet esprit qu’Aquilon a été conçu, avec le « plus » Thales en matière de cybersécurité, qui consiste notamment à considérer un système dans sa globalité plutôt que brique par brique.

Ouvert, extensible, évolutif et parfaitement sécurisé, Aquilon permet de transmettre et de recevoir en externe (sur toute la gamme de fréquences de la VLF jusqu'aux SATCOM militaires et civils) et de diffuser/échanger à bord via des terminaux dédiés (phonie, bureautique, terminaux mobiles).
 


Le prochain challenge ? Faire plus, en optimisant et en « fluidifiant les flux » pour répondre à la demande croissante d’échanges d’information. Ce sera la première étape nécessaire pour passer d’un « bateau connecté » à un « équipage connecté ». En effet, pour rester attractives, les marines devront rapidement être en mesure de proposer un environnement de travail qui ne soit pas en rupture avec ce que les marins ont pris l’habitude d’utiliser à terre. Mais dans le contexte contraint du bateau, le défi à relever pour fournir et gérer des flux massifs est de taille. Thales s’emploie déjà à le relever…