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Radars de surveillance non coopérative, un environnement toujours plus complexe

Ces dix dernières années, de nombreuses exigences et contraintes environnementales nouvelles sont venues compliquer le marché des radars qu’utilise l’aéronautique civile et militaire.

Les services de contrôle du trafic aérien doivent s’adapter à l’essor des éoliennes.

Un des enjeux majeurs pour atteindre les objectifs énergétiques des prochaines années consiste à identifier des sites adaptés à l’implantation des technologies renouvelables. Il est très difficile de trouver des sites propices à la production d’énergie éolienne, les critères techniques et économiques limitant singulièrement le choix des exploitants.

En fonction de leur emplacement, les parcs éoliens peuvent interférer avec différents types de radars civils et militaires. Il en résulte alors un fouillis d’échos sur l’écran radar. Cet effet néfaste des éoliennes sur les performances des radars entrave souvent leur développement. Une étude de l’association européenne pour l’énergie éolienne EWEA datant de 2011 a montré que des projets éoliens totalisant 19 GW ont avorté en Allemagne, en Espagne, en Finlande, en France, en Grèce, en Irlande, en République tchèque, au Royaume-Uni et en Suède en raison de leur incompatibilité avec les radars. D’après Renewable UK, par exemple, la moitié des projets de parcs éoliens au Royaume-Uni se heurteront à l’opposition d’acteurs du secteur aéronautique – par crainte des interférences ou de l’encombrement des radars, ou encore des répercussions sur les vols à basse altitude. En Allemagne, l’installation de grandes éoliennes à proximité d’aéroports militaires est conditionnée à l’intégration, sur les éoliennes, de logiciels de contrôle capables d’en stopper les hélices si elles gênent la performance des radars lors d’opérations critiques. Ce n’est pas une solution optimale, pas plus que l’ajout de radars complémentaires « gap fillers », très coûteux, qui se pratique actuellement.

Les services de contrôle du trafic aérien pourraient souffrir de l’impact croissant des réseaux 4G.

De nombreux radars civils de contrôle du trafic aérien et certains radars militaires de surveillance opèrent en bande S. Cette bande de fréquence, de par ses excellentes caractéristiques météorologiques et de propagation, convient bien à l’exploitation des radars. Malheureusement, ces fréquences sont aussi très intéressantes pour les systèmes de communication sans fil 4G tels que LTE et WiMAX™, qui tirent eux aussi parti de leurs caractéristiques RF optimales. Ces dernières années, les entreprises de télécommunication ont développé et déployé la 4G partout dans le monde, y compris à proximité des aéroports et des radars. Cette proximité et la popularité toujours croissante des téléphones cellulaires et appareils 4G exposent les radars à un risque de saturation et/ou d’intermodulation. La précision des services de contrôle du trafic aérien, donc leur sécurité, pourraient en souffrir.

Les services de contrôle du trafic aérien doivent gérer de nouveaux types de cible.

En dix ans, les drones sont devenus une composante à part entière des opérations militaires et gouvernementales. De plus en plus, ils prennent pied sur les marchés commerciaux. Ils peuvent opérer dans l’espace aérien civil ou militaire, d’où d’éventuels problèmes de sécurité et de confidentialité.

La plupart des radars détectent mal les petits drones. Il faut, par de nouvelles avancées technologiques, les doter de capacités innovantes leur permettant de détecter, de poursuivre et d’identifier des cibles de faible surface équivalente radar (SER < 1 m²) comme les drones, dans des environnements très encombrés.

Associés à la présence d’avions plus petits et plus grands dans le même espace aérien, l’essor des drones, mais aussi l’utilisation croissante des hélicoptères compliquent la détection de toutes ces cibles. Cela se répercute directement sur les services ATC. Des conflits peuvent également naître avec la gestion de l’espace aérien militaire.

Éoliennes, appareils mobiles 4G, drones, radars et ATM doivent coexister. Les radars de surveillance non coopérative de prochaine génération doivent être pensés pour éliminer les effets néfastes des éoliennes, résister aux interférences des signaux mobiles 4G/LTE et se conformer aux impératifs militaires en matière d’ATC (s’agissant de la détection de cibles lentes/rapides/petites et de fonctions ECCM par exemple).

Pour répondre à ces nouveaux défis, Thales lance STAR NG

STAR NG, le nouveau radar de surveillance primaire pour le contrôle du trafic aérien

  • Convient aux environnements ATM complexes : éoliennes, communication 4G et déploiement de drones
  • Adapté aux impératifs ATC à double usage : altimétrie, détection des cibles lentes/rapides/petites, sécurité des systèmes d’information et agilité en fréquence / ECCM
  • Atouts opérationnels : excellente détection, coûts des cycles de vie optimisés
  • Maintenance facilitée : accès à distance, conception optimisée
  • Radar autonome ou couplé avec un radar secondaire Thales ou de tiers. Paramètres système – portée de détection : 0,2 NM à 60 / 80 / 100 NM

 

Déjà un succès commercial !

Thales a d’ores et déjà finalisé un accord important concernant STAR NG.

Notre première référence majeure : le projet Marshall, pour le ministère de la Défense du Royaume-Uni.