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Thales est partie prenante des programmes majeurs nationaux et transnationaux visant à gérer et coordonner l’ensemble des recherches et des projets technologiques pour améliorer l’empreinte environnementale, notamment dans les transports.

DANS DES PROGRAMMES A VISEE ENVIRONNEMENTALE

DANS DES PROGRAMMES A VISEE ENVIRONNEMENTALE

 

Clean Sky

Thales est membre fondateur du programme européen de recherche Clean Sky, l’un des programmes européens de recherche les plus importants jamais mis en oeuvre. L’objectif de cette initiative publique/privée est d’accélérer une nouvelle conception plus verte dans une industrie qui se caractérise traditionnellement par des cycles de conception et de vie très longs.

Les objectifs environnementaux – devant être atteints en 2020 - de l’initiative Clean Sky ont été définis par le Conseil consultatif pour la recherche aéronautique en Europe :

  • réduction de 50 % des émissions de CO2 grâce à une diminution drastique de la consommation de kérosène,
  • réduction de 80 % des émissions de NOx (oxyde d’azote),
  • réduction de 50 % du bruit perçu,
  • un cycle de vie vert pour les produits (conception, fabrication, maintenance et élimination/recyclage).

Thales pilote l’un des six grands thèmes de recherche baptisé « Systems for Green Operations », qui devra permettre d’optimiser la consommation de l’avion en travaillant sur sa trajectoire, notamment au décollage et en phase d’approche.  Au sein de Clean Sky, le Groupe coordonne par ailleurs le «Technology Evaluator », outil de simulation destiné à évaluer l’impact environnemental de ce programme.
 

Sesar

Thales est également un acteur majeur du programme SESAR, lancé en 2004 à l’initiative de la Commission Européenne et dont l’un des objectifs est de réduire l’impact de l’activité aérienne sur l’environnement.
SESAR s’est donné pour but :

  • de diminuer les rejets de CO2 de 10 % par vol d’ici 2020 (sur la base des chiffres de 2005) ;
  • de réduire les émissions acoustiques des avions de 20 décibels lors du décollage et de l’atterrissage ;
  • d’accroître la place des réglementations environnementales locales dans la gestion du trafic aérien.

 

NextGen

Le projet NextGen (Système de Transport Aérien de Nouvelle Génération) est l'équivalent américain du programme SESAR. En cours de déploiement, ce projet doit permettre de raccourcir les routes aériennes, gagner du temps et de carburant, réduire les retards et accroître la capacité.

 

Consortium de Recherche et d’Innovation en Aérospatiale au Québec

Thales est également partenaire d’un projet piloté par le CRIAQ (Consortium de Recherche et d’Innovation en Aérospatiale au Québec), organisme à but non lucratif créé en 2002 dans le but d’accroître la compétitivité de l’industrie aérospatiale. Ce projet, qui vient d’entrer dans sa deuxième phase, porte sur l’amélioration de l’architecture des ailes afin de diminuer leur traînée et permettre ainsi une baisse de la consommation de carburant. Ces avancées permettront également de raccourcir les distances de décollage et d’atterrissage dans la mesure où les avions pourront réaliser ces phases à plus faible allure.

Moteurs moins gourmands, carlingues moins lourdes et plus aérodynamiques,… Pour atteindre leurs objectifs environnementaux, les industriels de l’aéronautique doivent impérativement améliorer la conception des avions. Mais ces évolutions ne se feront pas tout de suite : un aéronef a une durée de vie de 30 ans. Les progrès sont tout de même déjà sensibles : en 1969, le Boeing 747 consommait près de 12 tonnes à l’heure et le Concorde exigeait 20 t/h. Aujourd’hui, la consommation d’un Airbus A320 est d’environ 5 tonnes à l’heure et celle du Boeing 747-8, est de moins de 10 t/h, pour une capacité en passagers accrue. L’avenir est en marche…

 

CORAC

Au sein du Comité de Recherche Aéronautique Civile français (CORAC), créé en 2008 à partir d'engagements pris lors du Grenelle de l'Environnement, Thales coordonne l’une des plateformes d’Avionique Modulaire Etendue (AME) visant notamment à optimiser les trajectoires en croisière, ce qui permettra un gain de carburant de 5% ainsi que la réduction des nuisances sonores à l’atterrissage.

 

Shift²rail

Dernier né de ces grands programmes de transport Européen, similaire aux programmes CLEANSKY et SESAR dont s’est doté l’aéronautique dans les années 2000, SHIFT2RAIL a été lancé en Juillet 2014 et vise à améliorer la compétitivité du secteur ferroviaire. Thales est l’un des 8 membres fondateurs de ce programme de près d’un milliard d’Euros. La portée environnementale de ce programme est tout entière contenue dans son nom : en visant à transférer une part importante des usagers de la route vers le rail, cette initiative répond à la volonté politique de l’Europe de diminuer de 60% les émissions de gaz à effet de serre pour 2050 (White paper Transport 2011).

Elle vise aussi à rendre le rail plus attractif et à l’intégrer avec les autres modes de transport.

  • augmentation de 100% de la capacité du système rail Européen (à réseau équivalent)
  • amélioration de 50% de la fiabilité (en particulier diminution des retards)  
  • réduction de 50 % du cout du cycle de vie

 

GALILEO et EGNOS

GALILEO est un projet européen de système de positionnement par satellites (radionavigation) visant à supprimer la dépendance de l'Europe vis-à-vis du GPS américain.  Le service EGNOS vise à améliorer la précision du GPS et offre également  un service (Safety Of Life) utilisable notamment par l'aviation civile.

Thales est depuis l’origine un acteur majeur de ces deux programmes. Outre son rôle majeur pour l’émergence de ces programmes,  Thales développe également des services ou des équipements (récepteurs) associés à ces systèmes de navigation, qui contribuent à l’environnement.

 

copernicus

Le programme Copernicus, anciennement désigné par l'acronyme GMES (Global Monitoring for Environment and Security), a pour objectif de doter l'Europe d'une capacité autonome d'observation et de surveillance de la Terre. Ce programme a pour objectif de doter l’Europe d’un accès continu, indépendant et fiable aux données dans les domaines de l’environnement et de la sécurité, à savoir la surveillance du milieu marin, de l’atmosphère, des terres et du changement climatique, ainsi que l’appui aux interventions d’urgence et la sécurité.

Le programme Copernicus est le volet européen du GEOSS (Global Earth Observation System of Systems), un programme mondial d'observation de la Terre initié par l’UE, les États-Unis, le Japon et l'Afrique du Sud.

DANS L’ELABORATION DE STANDARDS

etcs

Le système ETCS (European Train Control System) a été mis au point depuis 1996 sur la base de la directive 96/48 de l'Union européenne concernant l'interopérabilité du système ferroviaire transeuropéen.

ETCS est le système Européen de contrôle des trains, il simplifie la conduite des trains, rend plus intelligente et plus sûre la signalisation, tout en garantissant une sécurité optimale. Son déploiement est piloté par l’ERA (agence européenne du rail), et les spécifications techniques sont proposées par UNISIG.

Thales a été un acteur majeur de la définition et de la mise en œuvre de ce standard européen, et propose aujourd’hui des solutions conformes à ce standard. Thales est actuellement le chairman de l’UNISIG.

 

Standards « Empreinte climatique »

Au-delà de la réduction des émissions de gaz à effet de serre de ses propres activités, Thales encourage ses partenaires à adopter une attitude responsable sur cette thématique. Pour illustrer, depuis 2009, Thales copréside le groupe de travail « Carbone » du GIFAS (Groupement des Industries de l’Aéronautique et du Spatial) et participe au groupe de travail Gaz à Effet de Serre de l’IAEG (International Aerospace Environmental Group) afin de définir les standards internationaux.

Thales s’engage également dans des partenariats avec d’autres industriels, des laboratoires

de recherche et des agences gouvernementales. La chaire industrielle dédiée aux enjeux des systèmes pour la surveillance des émissions de gaz à effet de serre, inaugurée en décembre 2011, en est la parfaite démonstration. Elle regroupe des partenaires scientifiques comme le Laboratoire des Sciences du Climat et l’Environnement (LSCE), le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA), l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) et le CNRS ainsi que des partenaires industriels comme Veolia Eau et Thales Alenia Space.

 

Réduire l’empreinte environnementale du Groupe

Le Groupe s’est engagé à réduire l’empreinte environnementale de ses activités en analysant les impacts et les risques sur l’homme et l’environnement. Pour accompagner les mesures techniques et organisationnelles, le partage des bonnes pratiques et le changement des comportements constituent les facteurs-clés de l’amélioration des performances.

Diminuer les émissions de carbone

Le changement climatique est un enjeu majeur auquel Thales souhaite apporter une réponse cohérente avec ses activités, en mettant en place une stratégie de réduction à la source des émissions de CO2, mais également en contribuant, au travers de programmes, de partenariats, de produits et services, à une meilleure connaissance des effets climatiques et à la réduction des émissions de ses clients et de la société civile.

La mise en place d’indicateurs relatifs aux émissions de CO2 depuis plusieurs années, associée aux objectifs de réduction des émissions, a conduit à une prise de conscience plus large de l’impact des activités de Thales sur le changement climatique mais également à identifier les opportunités. Par exemple, le réaménagement et la rénovation de certains bâtiments selon des standards plus écologiques, le changement d’équipements et des habitudes de consommation sont autant de mesures prises afin d’améliorer l’efficacité énergétique contribuant ainsi à la réduction des émissions de CO2.

Les substances appauvrissant la couche d’ozone font l’objet de plans de suivi et de réduction, notamment celles inscrites au Protocole de Kyoto, utilisées essentiellement dans les systèmes de réfrigération. Parmi elles, le SF6 représente plus de 57 % des émissions de CO2  de Thales liées aux substances du Protocole. En effet, ce gaz, utilisé dans un process industriel spécifique pour isoler les tubes électroniques lors des essais sous haute tension, possède un pouvoir de réchauffement global très élevé. Il est utilisé par très peu de sites, qui ont engagé d’ambitieux plans conduisant à réduire les émissions de 67 % entre 2007 et 2014, tels que la fabrication de tubes sans utilisation de SF6 ou la modification des installations fonctionnant avec ce gaz.

Thales multiplie aussi les initiatives pour réduire les émissions issues des déplacements professionnels (route, air et rail) : incitation à l’usage de la visioconférence ou téléconférence, covoiturage, location de véhicules moins consommateurs, etc.

LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE : THALES PARMI LES MEILLEURS ÉLÈVES
Thales fait partie des 10 entreprises françaises figurant dans la catégorie la plus vertueuse, celle des « leaders de performance » du classement 2014 du Carbon Disclosure Project (CDP).
Cette organisation internationale à but non lucratif est soutenue par 822 investisseurs institutionnels gérant 95 milliards de dollars d’actifs dans le monde. Son objectif est d’éclairer les décisions d’investissement de ses membres en les informant sur les conséquences du changement climatique pour les entreprises.
En 2014, le CDP a identifié 187 « leaders de performance » dans le monde (sur près de 2 000 entreprises étudiées).
En savoir plus : www.cdp.net

 

Réduire la consommation de ressources naturelles

Depuis plusieurs années, Thales a développé une stratégie dédiée aux ressources naturelles et déployé différents programmes favorisant la maitrise et la réduction des consommations : efficacité énergétique des bâtiments et des process industriels, optimisation de l’usage de l’eau, etc.

Après avoir réduit de 12 % sa consommation d’énergie entre 2008 et 2012, le Groupe a poursuivi ses efforts en la réduisant de 5 % supplémentaires entre 2012 et 2014. La part d’électricité provenant d’énergies renouvelables atteint désormais 18 % de sa consommation électrique.

Les nouveaux bâtiments éco-efficaces contribuent à la réduction des consommations. Le déploiement du Green IT permet également de réduire l’empreinte écologique des matériels informatiques et, plus largement encore, des systèmes d’information. Par exemple, le recours à des onduleurs de nouvelle génération et l’optimisation des parcs informatiques permettent parfois plus de 10 % de réduction des consommations d’énergie.

L’eau fait partie des ressources fondamentales à préserver. Le programme de réduction de la consommation d’eau engage des 2000 continue de porter ses fruits : -34 % entre 2007 et 2014.

 

Limiter les rejets et réduire les déchets

Les activités de Thales ne sont généralement pas à l’origine de rejets atmosphériques, exceptés ceux liés au fonctionnement du site (chauffage notamment). Quelques sites ont des rejets atmosphériques industriels, canalisés et traités lorsque cela est nécessaire (filtres, laveurs, etc.) et régulièrement contrôlés.

Les activités de Thales sont également peu génératrices de rejets d’eaux industrielles : 90 % d’entre eux sont émis par 6 sites. Malgré les hausses de production sur certains sites, ces rejets ont diminué de 5 % par rapport à 2013 grâce aux mesures d’optimisation et de modernisation constante des installations.

Les ≪ engagements déchets ≫  de Thales visent à la fois la réduction de la quantité de déchets ainsi que l’augmentation du taux de recyclage.

Après avoir réduit de 30 % la quantité de déchets non dangereux par personne entre 2008 et 2012, Thales poursuit cette réduction de 6 % supplémentaires en 2014. Pour cela, diverses mesures associées au tri des déchets, à la recherche de filières optimales de traitement mais également au changement des comportements : politique d’impression, réutilisation des cartons et autres emballages, conduisent à réduire la production des déchets et à améliorer leur traitement.

Le taux de recyclage des déchets non dangereux atteint 51 % en 2014. Les déchets dits dangereux font l’objet d’une attention particulière : des aires dédiées à la collecte et au stockage facilitent leur gestion. Les mesures ainsi prises depuis 2007 conduisent à un taux de valorisation de l’ensemble des déchets de 82 %.

 

Respecter les espaces naturels et la biodiversité

Préserver les espèces et leur habitat, privilégier des espaces dédiés à la flore, protéger le patrimoine historique et naturel doivent faire partie des comportements quotidiens concourant à la protection de l’environnement.

Thales a pris en compte cet enjeu environnemental majeur depuis plusieurs années. Le Groupe a ainsi dressé dès 2006 un premier inventaire des sites français localisés à proximité ou à l’intérieur de zones protégées pour leur faune, leur flore ou leur habitat et évalue l’impact des activités de certains sites sur la biodiversité ainsi que le degré de dépendance vis-à-vis des services écologiques rendus par la nature.

En complément, Thales a engagé une cartographie des risques biodiversité sur 140 sites dans 26 pays pour disposer, dans le cadre d’une approche macroscopique, d’une vision globale et homogène des sites du Groupe situés dans les zones les plus vulnérables par rapport à la biodiversité.

Si l’impact global des activités de Thales se révèle faible sur la biodiversité, les espèces végétales et animales font l’objet néanmoins d’une attention particulière sur de nombreux sites et le Groupe incite ses salariés à préserver et promouvoir la biodiversité.

Sur certains sites des inventaires sont réalisés, bénévolement ou en partenariat avec les autorités ou organismes locaux de protection de la biodiversité, et des mesures de gestion ad hoc sont mises en œuvre.

D’autres sites vont privilégier des aménagements extérieurs pour favoriser l’habitat naturel et mettre en valeur la faune (nichoirs, mangeoires, recensement des espèces par un spécialiste, etc.) ou replanter des essences compatibles avec le milieu et offrant ainsi un abri relativement sûr et protégé à une grande variété de plantes, de champignons et d’animaux.

Pour les sites disposant de surfaces importantes de prairies ou de forêts, des précautions particulières sont prises pour la faune et la flore en privilégiant des techniques douces et naturelles de fauchage et de pâturage.

Ailleurs encore, les collaborateurs sont sensibilises au travers d’expositions photographiques sur la foret, l’agroforesterie et les espèces présentes sur le site, d’interventions d’apiculteurs mais également par la tenue d’un registre des espèces présentes ou la mise en ligne d’une revue dédiée.

 

Ruptures technologiques 

Thales mène depuis plusieurs années des travaux de recherche et développement sur le Nitrure de Gallium (GaN), un nouveau matériau dont les propriétés exceptionnelles permettent de réduire l’impact environnemental des équipements électriques et électroniques.

Véritable rupture technologique, le GaN permet de réduire les consommations d’énergie grâce à ses propriétés exceptionnelles telles que son comportement thermique et nécessite moins de composants pour générer le même niveau de puissance.

 

Radars : moins de pollution, une meilleure détection et la cohabitation avec les éoliennes

Les radars de dernière génération conçus par Thales regroupent des principes novateurs pour réduire la consommation d’énergie, diminuer les émissions et utiliser moins de ressources du spectre…tout en améliorant leurs performances.  Citons notamment l’utilisation de Nitrure de Gallium (GaN) et de processeurs multicouches faiblement consommateurs (identiques à la téléphonie mobile), suppression des pièces rotatives consommatrices d’énergie.

Pour Thales, l’innovation va de pair avec la préservation de l’environnement ; la mise au point de solutions compensant les impacts des éoliennes sur les radars en est l’illustration. Ces solutions doivent garantir que les données radar permettent le maintien des missions opérationnelles et que les gouvernements, partout dans le monde, puissent atteindre leurs objectifs en matière d’énergie renouvelable. Toutes les catégories d’opérateurs radars sont concernées (contrôle du trafic aérien civil, défense, météorologie, applications côtières, navales, etc.). Dans ce domaine, l’innovation consiste aussi à développer des outils qui permettent d’analyser et de prédire les effets des éoliennes et à définir les parades, comme par exemple de nouveaux logiciels de traitement pour les radars Thales, qu'il s'agisse d'applications civiles ou militaires. Fort de son expertise technique, Thales joue un rôle central en quantifiant les impacts potentiels et en proposant des solutions efficaces. Cette démarche permet d’établir un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes et de trouver les solutions adéquates.

 

Des véhicules militaires soucieux de leur impact

DYON, la solution innovante d’hybridation de l’énergie développée par Thales « switche » automatiquement entre l’alternateur d’un véhicule et des batteries au lithium pour alimenter les systèmes embarqués sur les véhicules militaires et shelters. Des panneaux solaires peuvent également être déployés en complément.

Ce système de pilotage global de l’énergie (production, stockage et consommation) permet de  réduire l’empreinte logistique des convois – moins de carburant à acheminer, donc moins de véhicules -, et de diminuer de plusieurs dizaines de milliers de tonnes les quantités de CO2 émises. Le tout en apportant de nombreux bénéfices opérationnels : augmentation de l’autonomie, absence de bruit et de fumée, absence de signature thermique,…