Aller au contenu principal

SPY’RANGER : L'oeil volant déporté des unités de contact  

Les conflits internationaux changent une nouvelle fois de visage. La résurgence des rivalités entre grandes puissances voit de nouveau s’affronter sur le champ de bataille des quasi-pairs, sur fond de menaces technologiquement plus avancées et de risque accru d’attaques par saturation. Dans ce contexte, les drones ne sont plus seulement un atout tactique clé : ils sont devenus une composante critique d’une stratégie plus globale visant à maintenir la supériorité sur le champ de bataille dans les conflits de haute intensité. C’est précisément le cas des mini-drones de la gamme Spy’Ranger

 

Changement de paradigme 

Les vingt dernières années ont été marquées par des conflits asymétriques sur les théâtres d’opérations extérieurs. Déployées dans des environnements extrêmement rudes, complexes et peu familiers, les forces armées ont réussi, en dépit de l’intensité des combats, à conserver un avantage tactique grâce à leur supériorité technologique. Les drones, en particulier, ont joué un rôle déterminant, d’une part en procurant aux troupes au sol un atout essentiel – des « yeux » pour scruter le ciel – et d’autre part en mettant les forces aériennes à l’abri du danger. 

La résurgence des tensions géopolitiques a, une fois encore, modifié les paradigmes de la conflictualité. Par rapport aux groupes insurgés et aux milices, les adversaires quasi-pairs disposent de technologies nettement plus avancées. Ils ont également la capacité de combiner ces avancées et des tactiques de combat par saturation, ce qui génère des conflits de haute intensité. 

Dans ce nouveau contexte, les drones ont la capacité de changer la donne sur le plan stratégique, opératif et tactique. En effectuant des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR), ces véritables « yeux volants » peuvent être un appui inestimable pour les troupes déployées en première ligne. Non seulement ils fournissent des informations critiques en temps réel, mais ils donnent aux forces armées de précieuses minutes supplémentaires pour anticiper les mouvements de l’ennemi, adapter leur tactique et gagner la bataille. 

Drones Spy’Ranger – des atouts déterminants pour le combat de haute intensité 

C’est en s’appuyant sur de nombreuses années d’expérience et de partenariat avec ses clients et de grandes entreprises françaises spécialistes des technologies innovantes que Thales a développé sa gamme de mini-drones et mini-drones tactiques Spy’Ranger. 

« La supériorité aérienne est, et a toujours été, un avantage décisif pour remporter la victoire », rappelle Pascal Sécretin, directeur en charge de la ligne de produits Imageurs et Capteurs chez Thales. « Mais les drones tactiques de grand gabarit ne peuvent offrir l’agilité et la flexibilité dont ont besoin les unités de combat de première ligne. »

Désireux d’aller au-delà de la supériorité opérationnelle procurée par la double capacité d’effectuer des missions ISR et d’assurer la sécurité des combattants au sol et en vol, Thales a conçu deux mini- drones, le Spy’Ranger 330 et le Spy’Ranger 550 (mini-drone tactique) afin d’offrir le meilleur compromis entre agilité, flexibilité et performance. Soucieux de promouvoir le tissu industriel national, Thales a confié au designer aéronautique français Aviation Design la fabrication du drone Spy’Ranger en fibres de carbone, matériau réputé pour sa légèreté et sa robustesse, et a développé avec la PME française Merio le capteur optronique gyrostabilisé Spy’Ball, avec des capacités ISR à l’état de l’art. Ces systèmes offrent des performances optimales en termes de dimensions, de poids et de consommation d’énergie (SWaP). « Le Spy’Ball développé avec Merio et fabriqué par Thales fournit des vidéos à haute définition et des images fixes dans trois bandes adaptées à différents scénarios : visible (jour), proche infra-rouge (fin de journée) et infra-rouge long (jour et nuit). Le traitement vidéo bénéficie d’algorithmes complexes développés et intégrés par Thales dans les pods de combat du Rafale », explique Gilles Labit, qui dirige le département Drones Militaires de Thales.

Pour permettre aux groupements tactiques d’agir très rapidement dans des situations de combat de haute intensité et à évolution extrêmement rapide, la gamme de drones Spy’Ranger est en outre équipée de la solution µTMA qui offre des liaisons de données haut débit extrêmement résilientes et sécurisées. Compact, léger et efficace, le µTMA préserve les caractéristiques de taille/poids/consommation du drone tout en assurant la transmission chiffrée et fiable des données critiques pour la mission à haut débit et à longue portée – jusqu’à 50 km. Le µTMA est par ailleurs résistant au brouillage et dispose d’une solution anti-hacking qui empêche les ennemis de prendre le contrôle du drone. 

Enfin, en concevant sa gamme Spy’Ranger, Thales voulait qu’elle soit facile à déployer sur site. Aucun outillage n’est nécessaire pour le montage/démontage des drones et cette opération prend moins de douze minutes avec deux opérateurs. L’encombrement des deux systèmes Spy’Ranger 330 et 550 a été optimisé pour faciliter leur transport à bord de véhicules 4x4, de pick-up ou de véhicules blindés.

« Éprouvés sur le terrain, les drones Spy’Ranger constituent en quelque sorte, à l’ère du combat collaboratif, l’œil volant des combattants de première ligne et des unités spéciales», conclut Pascal Sécretin. « Ils collectent et disséminent des renseignements de première importance pour conserver l’avantage tactique et stratégique, tout en protégeant les troupes en première ligne. » 

Depuis le début de l’année 2022, la gamme Spy’Ranger offre des capacités ISR supplémentaires grâce à l’intégration d’une nouvelle charge utile COMINT (COMmunications INTelligence) proposée en option.  

Pour en savoir plus, vous pouvez aussi lire

https://www.thalesgroup.com/fr/monde-defense/forces-terrestres/news/batir-une-autonomie-strategique

https://www.thalesgroup.com/fr/monde-defense/forces-terrestres/news/drones-du-futur-operer-autonomie-dela-lignes-ennemies