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Retourner sur la Lune pour lancer la course aux étoiles du XXIe siècle

Un demi-siècle après les premiers pas de l’Homme sur la Lune, les humains s’apprêtent à fouler de nouveau la surface poussiéreuse de notre satellite.

Depuis Apollo 17 en 1972, dernier vol habité vers la Lune, les missions spatiales ont été principalement consacrées aux vols en orbite basse et aux expérimentations à bord de la Station spatiale internationale.

Mais aujourd’hui, une compétition s’est engagée pour faire revenir des humains sur le sol lunaire, un objectif que les Etats-Unis, la Chine, l’Europe et la Russie comptent atteindre entre 2024 et 2030.

Plusieurs raisons expliquent cette nouvelle course aux étoiles.

La découverte inattendue d’eau sur la Lune en 2008 lui a conféré une nouvelle importance stratégique, cette fois en tant que plateforme pour l’exploration spatiale vers Mars et au-delà. 

Oxygène et hydrogène pourraient être extraits de la glace lunaire pour propulser des fusées ; d’autres ressources comme l’hélium-3, un isotope qui génère de l’énergie, pourraient les alimenter au cours de la prochaine étape de cette compétition spatiale : envoyer des hommes sur Mars.

Des colonies lunaires permanentes pourraient également contribuer à l’observation à long terme de la surface de la Terre, de son atmosphère et de sa biosphère, améliorant ainsi la capacité des scientifiques à prévoir les risques climatiques, météorologiques et naturels.

La Nasa a lancé son programme Artemis, du nom de la sœur du dieu grec Apollon, avec pour objectif de renvoyer des astronautes sur la Lune en 2024, en partenariat avec des entreprises du secteur privé.

Le consortium international conduit par l’américain Dynetics figure parmi les groupements en lice pour la phase initiale de développement du système d’atterrissage d’Artemis.

Le véhicule lunaire permettra aux astronautes de voyager sur la surface lunaire, de vivre et de travailler sur son sol pendant près d’une semaine avant de retourner en orbite lunaire.

Seule société européenne partenaire du consortium conduit par Dynetics, Thales Alenia Space, forte de son expérience approfondie sur la Station spatiale internationale dont elle est l’un des plus importants fournisseurs, est en charge de la conception du module de l’équipage.

Ce module constitue l’une des pièces maîtresses du projet puisqu’il devra abriter et protéger les astronautes des risques inhérents à un voyage dans l’espace telles que les radiations et les micrométéorites, cette poussière cosmique qui se déplace 50 fois plus vite qu’une balle tirée par un fusil.

Concevoir des espaces de vie et de travail confortables

Pour participer à ce programme exceptionnel, Thales Alenia Space s’appuie sur son expertise historique en matière d’infrastructures orbitales et de systèmes d’exploration spatiale. Rappelons que la société a fourni la moitié du volume pressurisé de la Station spatiale internationale, et fabrique les modules pressurisés des vaisseaux cargos Cygnus qui acheminent des chargements vitaux aux astronautes.

La société mettra en œuvre son expertise approfondie pour concevoir de confortables espaces de vie et de travail propres à réduire les effets du stress inhérent aux voyages spatiaux sur les équipages.

La technologie de Thales Alenia Space permettra d’accueillir de très nombreuses fonctionnalités dans un petit volume tout en offrant à l’équipage un environnement confortable et convivial. La conception du module bénéficiera également du partenariat avec l’Ecole polytechnique et l’université de Turin qui ont déjà beaucoup travaillé sur l’impact de l’espace sur les différents aspects de la santé humaine, y compris psychologique.

Si les astronautes ont maintenant l’habitude de gérer l’inconfort physique et psychique de missions de quelques mois, vivre dans la promiscuité pendant plusieurs années comme l’imposeront les missions vers Mars et au-delà nécessitera des solutions complètement nouvelles.

« Nous offrons notre grand savoir pour aider les humains à évoluer dans l’espace », souligne Walter Cugno, vice-président de Thales Alenia Space, en charge de la science et de l’exploration.

« L’objectif est d’aller sur la Lune, de développer la technologie pour, enfin, envoyer des hommes sur Mars. Ce qui est captivant c’est la détermination de l’humanité à explorer l’inconnu et s’enrichir de nouvelles connaissances mais aussi l’intérêt économique de nouvelles technologies susceptibles d’être utilisées sur Terre », explique Walter Cugno, vice-président de Thales Alenia Space, en charge de la science et de l’exploration.

Artemis n’est que l’un des grands projets sur lesquels travaille actuellement Thales Alenia Space. La société développe aussi des systèmes satellitaires, des infrastructures orbitales et des véhicules de rentrée, autant de dispositifs qui permettent les communications, l’observation de notre planète et une meilleure allocation de ses ressources, ainsi que celles de notre système solaire.

Enrichies du potentiel de l’intelligence artificielle et du « Big Data », les technologies actuellement en cours de développement nourriront l’esprit pionnier de l’exploration spatiale.

Le voyage ne fait que commencer. Vénus, Mars, Saturne, Mercure, les astéroïdes et les comètes… et aujourd’hui la Lune, Thales Alenia Space continue de prendre part aux plus emblématiques missions d’exploration spatiale à travers le système solaire.