Explorer notre Système Solaire et comprendre notre univers
A l’instar d’ExoMars, Thales Alenia Space était le maître d’œuvre de Herschel et Planck, les plus grands observatoires spatiaux jamais développés en Europe. La société, qui a également intégré et développé Corot, le chasseur d’exoplanètes français en orbite basse, sera très fortement impliquée dans le programme PLATO qui lui aussi va traquer les exoplanètes mais depuis le point de Lagrange 2 grâce aux unités optiques du télescope réalisées chez Leonardo sur son site de Campi Bisenzio en coopération avec des instituts et des universités. Nous sommes par ailleurs un partenaire de première importance à bord la mission BepiColombo, destinée à l’exploration de la planète la plus mystérieuse du système solaire : Mercure.

Thales Alenia Space a également réalisé 25 des 64 antennes paraboliques (contribution européenne) du champ de radiotélescopes gigantesques ALMA, déployées sur le plateau d’Atacama au Chili. En outre, Thales Alenia Space a joué un rôle de premier rang dans la fameuse odyssée Rosetta-Philae [en particulier les activités d’assemblage, d’intégration et de tests effectués sur le satellite] de même que sur Cassini-Huygens.
Cette dernière mission avait permis d’explorer les couches atmosphériques de Titan et atterrit sans encombre sur la plus mystérieuse lune de Saturne. La sonde Huygens avait été réalisée sous la maîtrise d’œuvre de Thales Alenia Space. La compréhension de la matière noire, avec le programme européen Euclid, est aussi à l’ordre du jour dans les salles blanches de Thales Alenia Space.

En attendant, l’Europe retient son souffle en prévision de la mission ExoMars 2022. En 2023, le rover de l’ESA devrait se poser sur la Planète Mars.
Equipé d’une foreuse réalisée par les équipes de Leonardo du côté de Milan, le rover effectuera des prélèvements à 2 mètres de profondeur pour tenter d’y découvrir des traces de vies passées (bactéries) tandis que l’Orbiteur (Trace Gas Orbiter) lancé en 2016 poursuit toujours sa mission scientifique, « reniflant » inlassablement l’atmosphère martienne, pour essayer d’y trouver des traces de méthane en particulier.
Vivre et travailler dans l'Espace
L’ISS occupe une place particulière dans le cœur des ingénieurs turinois de Thales Alenia Space. Avec les Node 2 et 3, le module polyvalent PMM, les modules logistiques MPLM, la Cupola, la structure du laboratoire Columbus et les modules de fret des vaisseaux de ravitaillement ATV ou encore la structure du module de SAS commercial Bishop de NanoRacks, Thales Alenia Space a fourni 50% du volume pressurisé de la Station Spatiale Internationale (soit 40% de la Station).
La société a également réalisé les modules cargos pressurisés des vaisseaux ravitailleurs Cygnus pour le compte de Northrop Grumman.

Au-delà de l’ISS, Thales Alenia Space prépare les prochaines missions lunaires en particulier avec LOP-G (Lunar Orbital Platform Gateway) et réalise des études à la fois pour la NASA (dans le cadre de STEP 2) et pour l’ESA. De plus, après le succès du démonstrateur de rentrée atmosphérique IXV, Thales Alenia Space développe Space Rider, le système de transport réutilisable Européen de nouvelle génération dédié à l’orbite basse.
In-Orbit servicing
« Une fois un satellite lancé, il n’y a plus de service-après-vente possible en orbite » ! Cette phrase, qui faisait mouche autrefois dans les salles blanches des fabricants de satellites, ne sera sans doute plus d’actualité dans un futur proche. Vous vous demandez pourquoi… Véritables couteaux suisses, les véhicules destinés à l’In-Orbit Servicing seront à même de mener à bien un large éventail d’opérations en orbite parmi lesquelles : la désorbitation de débris spatiaux, la manipulation robotique, l’extension de la vie opérationnelle d’un satellite, le ravitaillement en orbite, l’inspection…
Avec ces nouveaux engins, on assistera à un réel changement de paradigme d’un espace, où la stationnarité est de circonstance, vers un espace au contraire dynamique. L’In-Orbit Servicing, dont Thales Alenia Space est l’un des fers de lance les plus avancés, apportera une nouvelle approche relative à l’accès à l’espace…
Et si à l’avenir, l’on parvenait à construire des bases lunaires, l’In-Orbit Servicing sera d’un grand intérêt pour des missions de transport et d’assemblage des différents éléments.