Thales contribue à la transformation numérique de l’OTAN avec la fourniture d’un cloud privé cybersécurisé
L’OTAN a franchi une étape majeure vers la transformation de ses infrastructures numériques avec le lancement officiel du programme ITM-ON (Information Technology Modernization Operational Network). Signé le 10 juin 2025 au siège de l’OTAN à Bruxelles entre la NATO Communications and Information Agency (NCIA) et Leidos, maître d’œuvre du projet, ce contrat d’un montant de 79,1 millions d’euros marque le début d’une initiative ambitieuse visant à doter l’Alliance d’une infrastructure cloud unifiée, automatisée, évolutive et hautement sécurisée alliée à la fourniture de services centraux.
Aux côtés de Leidos, plusieurs partenaires industriels de premier plan contribuent au projet parmi lesquels Thales, CGI, Leonardo, LA International et Nexor.
Dans ce cadre, Thales jouera un rôle clé en intégrant une solution cloud privée et sécurisée, déployée sur site et interopérable, conçue pour traiter les données classifiées OTAN. Cette architecture intègre les technologies les plus récentes : cloud souverain, virtualisation des réseaux, capacités de calcul et de stockage de nouvelle génération, approche Zero Trust et Data Centric Security.
Ce système permettra le déploiement accéléré puis la mise à jour de centaines d’applications critiques, utilisées par des milliers d’utilisateurs, tout en réduisant les coûts récurrents.
Le projet soutiendra directement la Structure de Commandement de l’OTAN, garantissant la continuité opérationnelle des opérations. Grâce à cette nouvelle infrastructure IT, l’OTAN sera en mesure de traiter et partager plus rapidement des informations classifiées et de collaborer en toute sécurité, renforçant ainsi son agilité et sa capacité de décision dans des situations à forts enjeux.
Opérationnel d’ici fin 2027, ce système illustre non seulement le rôle déterminant de la collaboration public-privé ainsi que transatlantique dans la construction d’une infrastructure numérique sécurisée et connectée pour l’Alliance, mais aussi la contribution de Thales à la souveraineté technologique européenne.