Une journée dans la vie d'un technicien en réparation avionique
© Quentin Reytinas / Thales
Au Centre de Support Client (CSC) de Thales, dans le centre de la France, Nicolas met sa passion pour l'avionique et l'électronique au service du fonctionnement sûr et efficace des systèmes d'hélicoptères. Nous avons discuté avec Nicolas de son parcours technique, de ses tâches quotidiennes et de la précision requise pour la réparation avionique.
© Nicolas Durand
Nicolas, peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ?
Ma carrière chez Thales a débuté en 2002, après l'obtention de mon diplôme d'électronique. J'ai rejoint le Centre de Support Clients (CSC) de Thales à Châtellerault, d'abord en intérim, avant de devenir membre permanent de l'équipe. J'ai commencé à travailler sur la modernisation d'équipements avioniques, puis j'ai progressivement évolué vers des systèmes avioniques plus complexes, au fur et à mesure de mon développement. Aujourd'hui, je me spécialise dans la réparation des écrans des cockpits d'hélicoptères, garantissant ainsi aux pilotes un affichage précis de tous les paramètres, des paramètres moteur aux niveaux de carburant.
Quelles sont les principales responsabilités de votre rôle ?
Mon travail consiste à réparer les équipements avioniques défectueux, en me concentrant principalement sur les écrans de cockpit essentiels à la sécurité des vols. Cela comprend le diagnostic des pannes, la réalisation des réparations et la réalisation de tests pour vérifier la conformité aux normes techniques et de sécurité. Je travaille également en étroite collaboration avec les ingénieurs du support produit pour dépanner et améliorer les équipements que nous réparons.
Quelles compétences sont essentielles dans votre travail ?
Pour réussir en réparation avionique, il faut être extrêmement responsable et précis. Aucune erreur n'est permise avec les équipements que nous réparons. Être capable de travailler méticuleusement, de vérifier chaque étape du processus de réparation et d'être constamment à l'affût des nouvelles technologies est essentiel. Le travail d'équipe et la communication sont également essentiels, car nous comptons les uns sur les autres pour résoudre des problèmes complexes.
Comment abordez-vous la réparation des équipements avioniques ?
À la réception d'un équipement, nous effectuons des tests initiaux pour identifier la panne. Sur la base de la documentation technique, nous commandons ensuite les pièces nécessaires et procédons à la réparation. Une fois les composants réparés, je vérifie que l'assemblage est complet avant de procéder à une dernière série de tests. Ce contrôle final est crucial car il garantit que tout fonctionne conformément aux normes requises avant le retour au client pour l'installation.
Pouvez-vous décrire l’environnement de travail au CSC?
C'est formidable de travailler ici. Malgré la taille du CSC, tout le monde est très proche et il y règne un fort sentiment de solidarité. Nous partageons librement nos connaissances techniques, ce qui permet aux nouveaux arrivants de s'adapter rapidement au travail. À mes débuts, j'ai bénéficié du soutien d'un expert qui m'a accompagné tout au long de mon apprentissage jusqu'à ma pleine autonomie.
Existe-t-il des similitudes entre votre rôle dans l’avionique et d’autres domaines dans lesquels vous avez travaillé ?
Absolument. La réparation avionique et mes précédents travaux en électronique exigent une grande précision. Dans les deux domaines, il faut être méticuleux lors de l'assemblage, savoir résoudre les problèmes et maintenir la propreté de l'environnement. La principale différence réside dans l'échelle et la complexité : bien que l'avionique soit plus vaste, elle présente des niveaux de complexité et une attention aux détails similaires.
Que faisiez-vous sur la photo ci-dessus ?
Je testais un système avionique appelé Horizon. Ce système aide les pilotes à déterminer la position de l'avion par rapport à la gravité. J'ai simulé différents angles de vol pour mesurer la dérive et m'assurer que le système respectait des seuils de tolérance acceptables. Ce type de test garantit aux pilotes des informations précises, même lorsque l'avion se trouve dans des positions extrêmes.
De la réparation avionique à la sécurité des hélicoptères, Nicolas applique un savoir-faire méticuleux à chaque tâche de réparation, garantissant le parfait fonctionnement de chaque équipement. Son rôle chez Thales souligne l'importance cruciale de la précision dans l'industrie aéronautique.