A400M : réunir le meilleur des fonctions civiles et militaires

L'avion de transport A400M est un avion révolutionnaire qui allie efficacité de l'aviation civile et capacités militaires, établissant de nouvelles références en matière de polyvalence, de réduction des coûts et d'efficacité des missions. La contribution de Thales au cockpit et au système de gestion de vol (FMS) reflète sa double expertise dans ces deux domaines, offrant ainsi aux opérateurs une combinaison unique de technologies.

Thales allie technologie civile de pointe et spécifications militaires dans les systèmes de vol de l'A400M. Grâce à la double technologie du FMS, cet avion peut effectuer toutes sortes de missions, des missions tactiques aux opérations humanitaires complexes, ce qui en fait un atout précieux pour les opérateurs du monde entier.

A400M : un cockpit de pointe pour les opérations militaires de nouvelle génération

Le cockpit en verre (glass cockpit) conçu par Thales pour l'A400M est à la pointe de la technologie. Il s'agit du premier avion militaire à proposer des écrans interactifs et reconfigurables, avec une navigation intuitive, et du premier à être équipé d'une suite avionique modulaire intégrée (IMA), spécialement adaptée aux besoins militaires (résistance aux vibrations, compatibilité électromagnétique accrue, etc.).

« Grâce à l'IMA », explique Nicolas de Ledinghen, vice-président directeur du programme A400M chez Thales, « nous avons réussi à diviser par deux le nombre de pièces de l'avion, offrant ainsi aux opérateurs des coûts de maintenance directs réduits. »

Le cockpit offre également une imagerie haute définition de l'environnement extérieur grâce à un système de vision améliorée (EVS) et est pré-équipé d'un double affichage tête haute (HUD), offrant aux pilotes une efficacité accrue lors des procédures à forte charge de travail et par faible visibilité.

Excellence civile et tactique combinées dans un seul système de gestion de vol

L'innovation majeure de l'A400M réside dans l'utilisation de technologies doubles dans le système de gestion de vol (FMS).

« Nous avons intégré des spécifications civiles haut de gamme et ajouté un ensemble de puissantes fonctions tactiques et militaires », explique M. de Ledinghen.
Le FMS permet également au pilote ou au copilote de gérer ou de simuler en vol jusqu'à cinq plans de vol alternatifs afin d'optimiser leur mission ou de préparer des scénarios de secours.

Si les fonctions civiles contribuent à réduire la charge de travail du pilote et à améliorer la connaissance de la situation, les fonctions militaires spécifiques incluent le largage aérien, les capacités de vol à basse altitude, le ravitaillement en vol, la recherche et le sauvetage, ainsi que l'assistance à l'atterrissage sur terrain non préparé.

L'A400M pourra emporter jusqu'à 37 tonnes et sera également équipé pour calculer les trajectoires de largage de parachutistes et de colis avec une précision accrue.

« De plus, nous avons automatisé de nombreuses fonctions, ce qui permet à l'A400M d'être exploité par un équipage de deux ou trois personnes, contre cinq sur les appareils précédents », explique M. de Ledinghen.

Du CIO au SOC : construire l'avenir de l'avionique militaire

La phase de Capacité Opérationnelle Initiale du projet, qui prévoit la livraison d'un FMS doté d'une Interface Homme-Machine (IHM) entièrement interactive, exploitant pleinement les huit écrans du cockpit, un guidage précis et des prévisions permanentes de temps et de carburant pour les missions de transport civil et logistique, a passé avec succès les revues de certification fin 2011.

Les versions suivantes du FMS seront commercialisées tout au long de la phase de Capacité Opérationnelle Standard, entre 2013 et 2018.

Chaque version verra l'ajout de fonctions pour le largage aérien, le guidage tactique, le ravitaillement en vol, la recherche et le sauvetage, et le vol à basse altitude.

« Le résultat sera l'avion le plus polyvalent du secteur militaire et civil/humanitaire, offrant des capacités opérationnelles uniques grâce notamment à son avionique de pointe », déclare M. de Ledinghen.