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Le choix de l’innovation ouverte

Thales a fondé sa stratégie d’innovation sur l’ouverture et la collaboration. Parce que le Groupe considère que l’innovation doit être partagée et que cette stratégie lui permet de maîtriser le très large spectre de technologies nécessaires pour répondre aux besoins de ses clients.

Cette politique d’innovation ouverte, le Groupe la pratique à trois niveaux : l’innovation « académique », l’innovation en écosystème avec des start-up, des PME et d’autres partenaires industriels et la co-innovation avec ses clients.

Cette stratégie permet au Groupe de créer de véritables écosystèmes d’innovation et de bénéficier aussi bien des fruits des travaux de recherche amont conduits avec ses partenaires académiques que de l’agilité des start-up.

L’innovation « académique » : des partenaires prestigieux

Les travaux de recherche amont sont conduits à la fois au sein des laboratoires centraux de Thales Research & Technology (TRT) et des centres de compétences du Groupe. Les premiers ont une approche plus « généralistes » de la recherche et technologie, les seconds abritent à la fois des équipes de recherche et d’ingénierie travaillant sur un périmètre de technologies ou de produits plus délimité, correspondant à leurs priorités business. 

De plus en plus fréquemment, ces centres de compétences sont transverses et développent des solutions, notamment logicielles, pour plusieurs business lines du Groupe. C’est, en particulier, le cas des centres implantés en Roumanie et en Inde.  

L’ensemble de ces travaux ont vocation à faire émerger et amener à maturité :

  • des innovations sur l’ensemble du spectre technologique, en mettant l’accent sur les technologies de souveraineté importantes pour nos clients dans les pays où Thales opère ;
  • de nouveaux concepts de systèmes ou de produits ;
  • de nouveaux outils et méthodes d’ingénierie des systèmes d’information critiques.

Ce réseau international des laboratoires centraux entretient des relations privilégiées avec de prestigieux partenaires académiques. Ainsi, à Singapour, le laboratoire de TRT est associé depuis 2009 à la Nanyang Technological University et au CNRS dans une des rares unités mixtes internationales comptant un partenaire industriel. Les travaux conduits par les équipes de ce laboratoire baptisé Cintra portent essentiellement sur les nanotechnologies appliquées à la nanoélectronique et la nanophotonique.

Au Royaume-Uni, Thales est lié à plusieurs grandes universités comme celles de Southampton, de Bristol et de Cranfield. Dans le domaine de la cyber, Thales a mis en place un certain nombre de collaborations, en particulier avec le Centre for Secure Information Technologies (CSIT) basé à l’Université Queen’s de Belfast, et le London Office of Rapid Cybersecurity Advancement (LORCA).

Au Canada, le Groupe travaille avec des réseaux et institutions de recherche tels que l’Institut de Valorisation des Données (IVADO), l’université de Toronto, l’université McGill, l’École polytechnique de Montréal et l’université Laval. Avec ces institutions et des  industriels tels qu’Ericsson et Ciena, Thales a monté le consortium ENCQOR, plateforme d’innovation dans la 5G.

En France, Thales entretient de nombreux partenariats stratégiques avec, entre autres, le CNRS, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), l’École polytechnique, Telecom ParisTech et Sorbonne Université.

La forme la plus aboutie de collaboration est le laboratoire commun, comme Thales le pratique avec le CNRS (sept laboratoires communs), avec le CEA-LETI dans le cadre du III-V Lab (GIE dont les membres sont Nokia, Thales et le CEA-LETI), avec le CEA-LIST sur l’intelligence artificielle et les méthodes formelles pour le développement des logiciels critiques, avec Sorbonne Université dans l’intelligence artificielle, etc.

Dans les pays à forte croissance, Thales développe des actions de recherche en complément de son implantation d’ingénierie. Ainsi en Inde, le Groupe a mis en place en 2021 une équipe de recherche sur son site de Bangalore dans le domaine des architectures Open Hardware, en collaboration avec l’Indraprastha Institute of Information Technology (IIIT) de Delhi. Des interactions étroites se sont également établies avec le Central Manufacturing Technology Institute (CMTI) de Bangalore. 

L’innovation en écosystème

  • Faire cause commune avec d’autres grands groupes

Pour relever les grands défis technologiques et sociétaux du monde de demain, le Groupe est parfois conduit à établir des collaborations avec d’autres grands industriels. Parmi ces collaborations entre industriels, citons le III-V Lab (voir plus haut) et aussi la Software Republique, écosystème d’innovation ouverte constitué avec Atos, Dassault Systèmes, Groupe Renault et STMicroelectronics pour innover dans la mobilité intelligente, ou encore Sinclair, premier laboratoire industriel commun dans l’intelligence artificielle, fondé avec EDF et TotalEnergies.

  • Start-up : l’âge de raison

Il y a sept ans, Thales a structuré son action en direction des start-up, notamment en construisant une base de données répertoriant toutes les jeunes pousses en interaction avec une unité du Groupe. Depuis, 2 000 startup ont été référencées et près de 200 « Proof of Concept* » ont été menés, et une vingtaine de technologies intégrées à l’offre de Thales.

En France, Thales s’implique également dans l’écosystème d’accélération. Référent cybersécurité de Station F, le Groupe est aussi l’un des membres fondateurs, avec la Direction générale de l'armement, l'Agence de l'innovation de défense et le constructeur de blindés Arquus, de La Place Stratégique, incubateur dédiés aux pépites s’intéressant aux technologies souveraines. 

Au Canada, Thales s'est associé au Centech, le plus grand incubateur de start-up du Québec créé par l'École de technologie supérieure de Montréal, dans le cadre d’un programme international d'accélération de six mois pour les jeunes pousses en phase de croissance utilisant l'intelligence artificielle.

Co-innover avec les clients

Afin de comprendre et de répondre au mieux aux besoins de ses clients, Thales pratique avec eux la co-innovation, notamment dans le cadre d’Innovation hubs en France et à Singapour.

Chiffres-clés
  • 4 laboratoires centraux
  • 20 laboratoires communs avec instituts de recherche
  • 50 collaborations en Europe et en Asie
  • 2 000 start-up référencées.

*La « proof of concept » (ou preuve de concept en français) est une étape de validation concrète dans la mise en place d'un projet radicalement nouveau. Il s’agit de démontrer la viabilité du concept.